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Orlando Consulting
17 juin 2011

Une bonne et une mauvaise nouvelle

La mauvaise nouvelle d'abord, comme toujours :

Il est des gens méchants.

Vous en connaissez. On les reconnait car l'expression de leur méchanceté ne sert à rien. Nous ne sommes pas ici dans la compétition, l'appât du gain ou la recherche d'une satisfaction quelconque, c'est une méchanceté gratuite.

La seule explication qu'on y trouve, c'est l'absolue et impérieuse nécessité de sortir un mal, un démon, un trop-plein d'un corps chargé. Appelons cela, l'expectoration.

Le méchant, auto-centré comme il se doit, se comporte de façon primaire et instinctive. Et ce, quels que soient ses niveaux d'intelligence, de culture, d'éducation ; il est de brillants méchants. Parmi eux, il en est qui passent leur vie à prôner amour, solidarité, fraternité et tutti quanti. On y perdrait son latin.

Inutile de chercher quelque explication rationnelle, d'entamer une discussion équilibrée, il n'est pas à l'écoute.

Certes sa cible ne sort pas indemne de ses attaques. Oui l'expectoration des uns fait la souffrance des autres. Mais c'est comme ça, faut faire avec.

Parfois des degrés qu'on croit réservés à la fiction peuvent être atteints : Le méchant à "coups de pieds" de mots achèverait un agonisant sans retenue. Son cœur ne répond plus. Car quand la souffrance de l'Autre ne fait plus souffrir, c'est que le cœur est sec. Et si en plus, la souffrance de l'Autre finit par faire plaisir, c'est que le cœur peut changer de nom.

 

La bonne nouvelle maintenant.

La méchanceté est une pathologie (plus précisément l'expression d'une pathologie, mais restons simple).

On peut donc la soigner. 

Et les victimes de la méchanceté seront les meilleurs médecins des esprits perturbés. Tout est à portée de main et si l'efficacité du traitement est loin d'être immédiate, elle mérite qu'on persévère.

Résistons d'abord à la tentation du conflit et de la surenchère. C'est le plus facile.

Comprenons. Pas qu'un vécu difficile ait pu rendre si mauvais un enfant né innocent. Il en est d'autres qui d'un vécu tout aussi rude ont fait d'autres choses.

Comprenons donc, que la première victime du méchant c'est lui-même. Et muons notre perception de souffrance : Nous ne souffrons plus de ce que nous recevons, mais nous souffrons de voir l'Autre se faire autant de mal, ne pas se respecter par ses comportements, se détruire et forcément en souffrir.

Compatissons et aidons.

Aidons en aimant sincèrement. Aidons en sachant que tout est possible. Aidons en tournant les talons s'il le faut. Aidons en ne changeant pas de sens, quoi qu'il arrive. (car n'oublions pas que le méchant n'atteignant pas son but avec des petites flèches aura tendance à rechercher des armes de plus en plus grosses - il faudra savoir tenir)

En un mot, le pardon faisant corps, s'il n'est pas miracle, construit un temps, chaotique peut-être mais passant. Indéfectible, il construit la vie, bringuebalante peut-être mais vivante.

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